Pierre Geraud-Keraod : PGK


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Pierre Geraud ou Perig Geraud Keraod, fut l'un des fondateurs des guides et scouts d'europe : L'AGSE.

Il faut associer à son nom, à dater de 194, son épouse LucienneSournac ou Lisig GERAUD KERAOD qui partagea toutes ses ativités dans le domaine du scoutisme.

Créateurs ensemble, en 1946 du centre SDF / BLEIMOR, Initiateurs du guidisme et du scoutisme européen catholique en France à partir de 1962 (Fondation de L'AGSE).

PGK fut commissaire général scout de 1964 à 1983, puis président de l'Association et Commissaire fédéralde L'UIGSE (union international des guides et scouts d'europe) jusqu'en1986.

Son épouse fut Commissaire général guide.



Origines familiales et jeunesse de PGK

Origines familiales et jeunesse de Lucienne Sournac : lisig

La guerre et débuts difficiles

Création du centre scout d'expression bretonne : BLEIMOR, sa vie, la crise et le nouveau départ!

Les Scouts D' Europe

La pensée de PGK

Pour en savoir plus sur le scoutisme et sur Pierre Geraud-Keraod :



Origines familiales et jeunesse de PGK

PGK est né le 1 juillet 1917, par sa mère, il fait remonter ses origines à la bretagne du Morbihan et des Côtes du Nord.

Son père bien, Pierre Géraud, bien que natif du midi, avait créé une imprimerie à Lorient.

Son grand-père maternel dirigeait le journal de Pontivy et ses grands oncles ceux de Lannion, Guingamp et Loudéac.

Cette ascendance de journalistes et d'imprimeurs bretons eut, certainement, une influence atavique sur le vif intérêtqu'il manifesta à la fois pour la Bretagne, pour la présentation et l'expression écrite notamment par les revues qui furent publiées sous son égide aux SDE pendant plus de 20années.

Malheuresement son père, mobilisé pendant la guerre de 1914/18, avait été gazé et gravement blessé au bras droit.

Ayant hérité d'une propriété maternelle à Montauban et ce climat semblant plus propice aux blessés atteints par les gaz de combat, toute la famille y demeura.

Pierre commença ses études au collège St Théodard.

Il rentra à la 1er Montauban en 1929 à 12 ans et fit sa promesse le 19 mai 1930.

Devenu routier, il prenait la responsabilité de scoutmestre de la toute nouvelle troupe du colége de St Théodard, la 4 eme Montauban en 1938.

Parallèlement à ses activités scoutes, Pierre avait entamé des études supérieurs à l'université de Toulouse, préparant une licence puis un doctorat de droit.

Passionné par ses racines, il entreprenait, en outre, d'apprendre seul le breton et l'occitan, travaillant en outre les bases de la langue gauloise.

Origines familiales et jeunesse de Lucienne Sournac : lisig

Deux frères Sournac, originaires d'auvergne, épouséren tdeux soeurs et regroupérent à Montauban activités professionnelles et famille (1914-18).

Lucienne Sournac nacquit de Paul Sournac (mort en 1926 de maladie) en 1922 gravement gazé au cours des combats.

Sa mère veuve à 27ans, eut la charge de 3 enfants, Lucienne (4ans), et ses deux frères (André et René).

Son éducation, fut prise en charge par ses tantes, dont plusieurs étaient enseignantes et lui apprirent rapidement à lire.

Elle fit ensuite ses études chez les Ursulines de Montauban jusqu'au Brevet Supérieur.

La guerre et débuts difficiles

Pierre Geraud interrompit ses études au moment de la mobilisation, en 1939 où, affecté à l'école de Saint Maxent, il en sortit aspirant.

De retour à la vie civile, en zone libre après l'armistice en 1940, il se maria, en 1941 avec Lucienne Sournac, devenue jeune cheftaine de louveteaux (4éme Montauban) avec la soeur de Pierre, Elisabeth.

En 1942, naissait une première fille dans le jeune foyer, puis une seconde en 1943 (ils ont eu 5 filles).

Pour gagner sa vie, Pierre entra à la SNCF, à l'école des chemins de fer d'Orléans pour devenir inspecteur.

Comme la plupart des cheminots, il fut résistant et faillit être fusillé.

Il faisait parti du mouvement Libé-Nord de1493 à 1944 et agissait dans la région d'Etampes (91).

La famille se trouva à la libération à Etampes, puis monta à Paris où Pierre entra dans le ministére de la reconstruction en 1945.

Création du centre scout d'expression bretonne : BLEIMOR, sa vie, la crise et le nouveau départ!

C'est à ce moment, que par relations, Perig et son épouse Lisig, adopta définitivement la forme bretonne de leur nom.

Il se plongérent dans la culture bretonne et celte en apprenant danses, coutumes, etc... .

Ils pensérent mettre comme spécialisation chez les ainés scouts, les danses bretonnes.

La proposition faite au scout de France fut accepter et les scouts BLEIMOR furent créés, ils furent rattachés à la province saint Denis à la Phériphérie de Paris

Après quelques années de rassemblements, de camps et de danses bretonnes, au sein des SDF, des problémes furent rencontrés avant même la reflexion sur la séparation pionnier / rangers.

Le 31 août 1962, à Tréguier, les chefs de Bleimor décidérent de quitter les SDF.

Cette grave décision n'allat pas sans poser de problèmes d'appartenance et de recherches pour trouver une nouvelle association de scoutisme où s'intégrer, dans le respect de la foi, de la culture provinciale.

Ayant entendu parler des Europa-scouts, fondé à Vienne par Frederic Von Perko en 1952 et qui avait son homologue en france : les scouts d'europe, PGK prit contact avec eux et leur chefs français : Jean Claude Alain.

En octobre 1962, un accord fut conclu entre PGK et JC ALAIN qui faisait passer Bleimor dans la fédéraion du scoutisme européen. La rupture avec les SDF était consommée.

Jean claude Alain avait pensé créer un nouveau scoutisme inter-euopéen, ouvert à toutes et à tous.

PGK, pour sa part, ne ralliait les scouts d'europe que pour pratiquer un scoutisme catholique, ouvert aux particularismes régionaux.

Cet antagonisme et les autres problèmes poussérent JC Alain a démissionné en décembre 62.

Des liens s'installa entrre PGK et des chefs d'autres pays et en 1963, il y eu une véritable fédération de créée sous le nom de : Scouts d'Europe-Europa Scouts.

Cette nouvelle association fut composé d'une soixantaine de membres et du groupe Bleimor (240 membres).

Cette création des scouts d'europe, s'accompagna par le premier conseil fédéral qui se déroula à la toussaint à Douvres (Angletterre).

Les Scouts D' Europe

Les scouts d'europe ont connu de nombreuses dificultés durant ses 50(presque!) ans, d'effectif, de reconnaissance, de mentalité.

voir histoire de l'AGSE, pour plus d'information sur l'AGSE

La pensée de PGK

En reprenant tous les articles de la revue de Maîtrise, il serait facile de créer un nouveau manuel complet de scoutisme, certes distinct des vues du Père Sevin ou du Père Forestier, mais fidèle au scoutisme.

PGK, est l'un des très rares chefs laïques du scoutisme à avoir aussi solidement axprimé et charpenté une doctrine ccohérente et susceptible de plaire au plus grand nombre de jeunes.

Parmi les thèmes les plus souvent traités, ont peut trouver, la loi, le civisme, la nature, la civilisation européenne, mais surtout la pédagogie.

En effet la pédagogie est l'un des sujets qui résume une partie de la pensée doctrinale que PGK a voulu développer à propos du scoutisme d'europe.

Ainsi l'exprimait-il déja quand il disait en décembre 1977 : "le vrai scoutisme trouve sa source par delà trois siècles de pédagogie".

Pour en savoir plus sur le scoutisme et sur Pierre Geraud-Keraod :

deux livres : La mémoire du scoutisme de LOUIS V M FONTAINE chez Publications L.F

Où PGK a été résistant : Un lieu de mémoire, La gare d'Etampes de MICHEL BILLARD chez Soleil Natal

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